Plusieurs sports sont pratiqués dans la commune de Sindia. En sus du football qui est du reste le sport le plus populaire, on note le basket ball, l’athlétisme, la lutte traditionnelle, l’hippisme et les arts martiaux. La dynamique associative dans le sport est relativement forte. En effet les activités de navétanes regroupent 03 zones que sont :

• La zone 6 A qui regroupe au total 15 ASC (Calcio, Xandalu, Xelcom, Manko, Escale, Hlm Peulh, Kiniabour 1, Kniabour 2, Sorokhassap, Thiafoura, Guereo, Santhiaba, Galgui, ndersakh et And Liguey guereo) ;

• La zone 6 C qui regroupe au total 11 ASC ( Tene Toubab, Tanguis, Babel, Mbafay djilakh, Sangay djilakh, Ndiogoye, Mbagademe, Dimbo keur songo, Diandiaye, Deggo tene toubab et Ndefleng de Djilakh) ;

• La zone 6 D qui regroupe au total 09 ASC ( keur youngar, Nguerigne Sérère, Diapo Ndiorokh, gandigal, Barca, Sinthiane, Diamono sindia, Nguerigne et keur youngar gandigal).

Sur le plan infrastructurel, on note aussi l’existence des terrains clôturés ( gandigal, tene toubab et djilakh) et des terrains nus (sinthiane peulh, keur massouka, Nguerigne serere et Nguerigne Bambara). Il existe aussi un foyer des jeunes dans le village de gandigal. Concernant la culture, la commune de Sindia dispose d’un riche potentiel culturel et religieux qui constitue une opportunité certaine pour le développement du tourisme. La population de la commune n’a pas échappé à cette règle. Le patrimoine culturel est encore sauvegardé à travers des cérémonies traditionnelles ; même si l’exode des jeunes commence à influer sur certaines pratiques de la communauté. Au-delà de ces cérémonies, les populations de la commune véhiculent leur culture à travers des manifestations culturelles, souvent organisées par les jeunes regroupés dans les ASC. Les infrastructures culturelles se résument sur des lieux de culte et des cimetières. En effet la commune compte plusieurs mosquée et cimetières.

En outre l’absence de centre conseil des adolescents (CCA), empêche les jeunes de s’adonner aux activités de sensibilisation sur les maladies pandémiques ou endémiques.D’autre part, Sindia souffre de l’exode rural de ses jeunes dû à l’insuffisance d’activités économiques pouvant les occuper durant toute l’année. Ce fléau fait que les jeunes ne sont pas très représentés dans les instances de décisions de la commune même si le conseil municipal à travers son budget appuie les ASC et quelques initiatives de jeunes.